jeudi 6 novembre 2008

coin à thé

Le travail à l'atelier me permet de vivre à l'intérieur d'une sorte de "cocon" . Quand il fait beau, c'est agréable de sortir et de goûter au thé à l'extérieur, assise sur les marches qui mènent à l'entrée , de sentir la pierre chaude et de regarder les montagnes tout autour.
Maintenant que l'automne avance , le froid s'installe sporadiquement. La semaine passée j'ai allumé le poêle à bois , pour chauffer un peu, profitant de retrouver ses odeurs caractéristiques.
Et depuis que j'ai cette tetsubin qui apporte tant de vie à mes pu er, je suis allée chercher des pierres dans la rivière et j'ai aménagé un coin pour m'installer confortablement. Le tapis me permet de rester assise et de me prélasser , de faire une pause entre le tournage de 2 théières ou autre.
Ce coin est loin d'être terminé , il est un peu improvisé avec les moyens du bord, mais il n'est pas trop "délicat" et me permet aussi de venir me chercher un bol de thé les mains encore pleines de terre...
Evidemment la plaque électrique est vraiment assez laide (!) . J'ai envie de me fabriquer des réchauds en terre avec charbon , ce qui conviendrait bien quand je reste un bon moment à travailler.

La semaine passée une amie est venue pour se fabriquer des bols à matcha. On a travaillé ensemble et c'était aussi agréable de s'asseoir et de boire notre oolong là en papotant.




Plus je me sers de cette tetsubin, plus je suis convaincue de son rendu onctueux pour le goût de l'eau en ce qui concerne les pu er. Cette après-midi je me suis régalée du pu er 2003 (m3t) , qui ressors moins âpre, plus doux , plus rond . Les notes "profondes" , qui constituent comme les sous-bassement de l'arôme sont pleines, juteuses , mûres.

3 commentaires:

Philippe a dit…

C'est amusant, ton coin à thé a un petit côté camping ou nomade ;-)

Soïwatter a dit…

Avec ces pierres, ce bois, cette eau, cette sensation de fraîcheur humide, cette lumière tamisée... Il ne manque plus que la terre...

Si on y ajoute les odeurs de forêts, de tourbe et de mousse d'un pu ehr, ça fait un peu wolfsgrueve, fosse aux loups, magique et inquétant, mystique, retiré du monde, comme un ermitage. Non?

geneviève meylan a dit…

oui le côté nomade , il y a de ça même si dans le fond je suis très sédentaire (!).
@ soiwatter : les blogs n'ont pas l'option odeurs, c'est dommage mais ça viendra sûrement ! pour le côté magique je ne suis pas versée dans tout ça mais c'est vrai que travailler la terre est une pratique si vieille et qui oeuvre avec les éléments d'où cette impression.
...par contre l'êrmitage, pourquoi pas ! me manque quelques moutons là autour et hop le trip post-soixantuitard "retour à la nature" refait un come back ! :)