dimanche 5 juillet 2009

moiteur, chaleur et soif


Chaud , étouffant même et les quelques orages ne semblent pas soulager la lourdeur de l'air.
Au détour d'une ruelle de Berne une corneille quelque peu "défraîchie" ( vieillesse ?) a trempé ses plumes dans de l'eau et les lisse avec détermination .






Elle exécute une danse , n'a pas peur de ma proximité . Mes pensées en peu engluées tournent lentement. La quête de l'air , vitale, de l'eau, vitale aussi et surtout le mouvement : la vie.
Les barreaux de nos prisons mentales ou sociales sont quelques fois pesant ... le risque de figer les gestes, les habitudes au détriment d'un renouvellement, de la liberté .



Ces réflexions-pensées continuent leur évolution autour du thé. Ici la galette de 2004 (m3t).
Aller à l'essentiel et garder le mouvement , la vie de ce breuvage . Comment de pas figer les habitudes de boire ? de sentir ? de goûter ?
Le bol m'aide ici car suivant l'épaisseur de ses parois, le goût est quelques peu différent : incisif et précis là où la paroi est fine et absorbant l'air, donnant une texture plus diluée là où il y a de l'épaisseur.

Des odeurs de mousse-tabac-cuir puis d'écorce-caramel pour ensuite à la 3ème infusion venir du côté de la mûre et de la laitue-épinard.
Dans les saveurs je trouve la terre avec un goût sucré (jonquille) puis le miel , la confiture d'abricot , le loukhoum avec en dessous une âpreté vivifiante et astringeante et enfin le vin-framboise.
Les impressions se succèdent , se superposent et se recouvrent . Peut-être font-elles aussi leur danse, l'air et l'eau leur donnant la vie et le mouvement...?....


1 commentaire:

Anne a dit…

Quel que soit le domaine, il est intéressant de chercher à faire en sorte que chaque fois soit une première fois.
Anne