Ma recherche sur les émaux traditionnels tels que shino, oribe , tenmoko etc. pour les pousser dans leur limites et en essayant de les superposer pour crééer des interférences et des réactions des matières à la cuisson continuent avec de nouvelles formules.
tout cela prend du temps car les émaux sont d'abord essayer sur de petites plaquettes. je sélectionne là ceux qui m'intéressent. Ensuite soit je corrige la formule soit je l'abandonne.
ensuite le résultat de la plaquette peut varier fortement sur une pièce réelle tel que bol ou autre.
Dans le bol l'intérieur et l'extérieur vont jouer un rôle, la chaleur ne donnant pas les mêmes résultats. la paroi lisse peut aussi faire couler excessivement certains émaux.
ensuite je superpose des émaux , ce qui a comme effet d'augmenter les points de fusion de l'ensemble et de provoquer des retirements ou des bulles .
Toute l'affaire consiste donc, puis qu'ici il s'agit de pièces utilitaires, à avoir des matières bouillonnantes ou avec des retraits ou couleurs qui soient fortes mais qui restent quand même seyantes ou utilisables sans couper les doigts ou être désagréables pour les lèvres.
On voit donc que la mise au point nécessite patience et persévérance !
Voici une partie de ma dernière cuisson avec de nouveaux émaux---qui on été " trop loin" !
Un oribe et par-dessus un shino : cela donne un vert très sombre et mat ( ce qui est aussi caractéristique de certains oribe presque noirs) ...mais dont l'ensemble est un peu terne et TRES bullés-cloqué !
Le deuxième essai n'est pas si mal mais là les cloques sont quand même énormes ....( superposition de 3 émaux...)
Pour finir une sorte d'oni hagi brun.... mais il y a juste trop de retrait, l'espace entre les îlots d'émail est trop grand et l'ensemble n'est pas d'une belle couleur non plus !
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